L'HISTOIRE DU CHATEAU
XIVème siècle
Incendie et pillage du château de Marqueyssac près de Beynac. Il appartient à Hélie de Marqueyssac damoiseau marié à noble Raymonde de
Viel Castel, qui doit se retirer dans la ville de Castelnaud sur l’autre rive de la Dordogne.
Plus tard, Marqueyssac fut rebâti mais passa en des mains étrangères.
XVème siècle
1420
Castelnaud de Berbiguières est repris un mercredi au soir, 11 de Juin par Jean de Marqueyssac*, capitaine anglais.
Jean de Marqueyssac, damoiseau du lieu de Castelnau de Berbiguières De lui, descendent les seigneurs de Marqueyssac, Saint Pantaly, La Mote, Bruzac,…
C’est de cette famille que le château de Marqueyssac, commune de Vézac tire
son nom. Elle le possédait encore dans la première année du XVIème siècle. Leurs armes se trouvent sculptées dans une chapelle de l’église de Beynac.
1440 -1502
Rachat par le Comte de Périgord de la terre d’Ans, précédemment vendue au Seigneur de Salignac.
Lettre d’Alain d’Albret, comte de Périgord à Paul Gay, juge ordinaire de Périgord
et Limousin relative au procés de Poncet de Marqueyssac, capitaine d’Ans
accusé de violences et pillages.
1454
Le 27 Mai, Archambaud de Marqueyssac rend hommage et prête serment de fidélité à Brandelis de Caumont (Château de Castelnaud).
1457
Donation faite par noble Archambaud de Marqueyssac à Pierre Garrigue de Castelnaud, de deux sols de rentes dus par ledit Garrigue audit seigneur sur un Maison audit bourg de Castelnaud.
1495
Mariage à Saint Pantaly d’Ans-Marqueyssac de Pons de Marqueyssac de Saint Pantaly d’Ans avec Jeanne de Laval.Pons de Marquyessac serait décédé; entre 1536 et 1538.
1497
Le 15 Mars, Pons de Marqueyssac acquiert d’Alain d’Albret et de son fils Jean, Roi de Navarre les paroisses de Saint Pantaly d’Ans, Saint Pardoux, Brouchaud et Sainte Eulalie dont il forme une juridiction à laquelle il donne son nom :
Marqueyssac.
XVIème siècle
1501
Enquête faite par Jean Guittard, Juge d’Appel de Limoges contre Poncet de Marqueyssac, capitaine d’Ans. Les chefs d’accusation sont au nombre de 91 et les témoins de 144 parmi lesquels Jean Paillet, curé de Saint Pardoux.
1502
Enquête faite par le procureur de Limoges contre Poncet de Marqueyssac, capitaine d’Ans accusé d’avoir recueilli des routiers dans le château d’Ans et d’avoir frappé Robert de Magranges, greffier de la chatellenie d’Ans en présence de Geoffroi des Cars Chambellan du roi de Navarre et de Guillaume de Payanne maître d’hôtel du même prince chargé de recevoir les comptes des trésoriers de la vicomté de Limoges. Procédure faite par Antoine Bruny, procureur général de Limoges contre Poncet
de Marqueyssac, Ramonet d’Ans son neveu et leurs complices accusés d’avoir frappé à coup d’épée Pierre Lachau, receveur de Mademoiselle de Montresor, dame de la Seigneurie d’Ans, et lieutenant du château d’Ans.
1518
Naissance de Pierre de Marqueyssac au château de Marqueyssac. Son frère Raymond était Seigneur de Saint Pardoux
1533
Amadieu de Marqueyssac vend son château du Sarladais à Raymond de Prohet (lieutenant du Sénéchal de Sarlat).
1537
Amadieu de Marqueyssac rend hommage pour Saint Pantaly, Saint Pardoux et Brouchaud.
1546
12 janvier et 3 décembre contrats passés entre Messire de Marqueyssac, seigneur du dit lieu et des paroisses de Saint-Pantaly, Saint Pardoux, Brouchaud, Sainte Euley (Sainte Eulalie) et Jean Bernard évêque d’Angoulême
1548
En vertu d’un testament du 27 Septembre Pierre (ou Raymond) de Marqueyssac est nommé par son père héritier de la seigneurie et juridiction de Marqueyssac et Saint Pantaly
1556
Décès d’ Amadieu de Marqueyssac de Saint Pantaly-d’Ans (naissance après 1495)
1562
Pierre de Marqueyssac est Maire de Périgueux. Un autre du même nom, peut-être le même, est également maire de 1587 à 1588. Il est qualifié dans les registres de l’Hôtel de Ville, Noble écuyer, président et juge mage. Son fils ainé sert dans l’armée catholique.
1579
Jean de Solminihac de Belet et Marguerite de Marqueyssac (père et mère d’Alain), fille de Me Pierre de Marqueyssac, écuyer seigneur de Marqueyssac, conseiller du roi, juge mage et lieutenant général de la Sénéchaussée de Périgord, et de Marguerite de Belcier, se marièrent par contrat passé ante nuptias, au
château de Marqueyssac de Pantaly d’Ans, le 29 septembre 1579. L’original de ce contrat et plusieurs copies vidimées existent aux archives de Madame de Rozaven et aux notres.
1587
Le 26 juillet,, contrat de mariage entre Raymond de Bannes (fils deGuilhem de Banne, écuyer, seigneur de La Mothe et de Marguerite Foucaud) et Marguerite de Marqueyssac (fille de Raymond de Marqueyssac seigneur de Saint Pardoux et de Marie de Villechinhas- habitant dans la noble maison de Saint Pardoux, paroisse dudit Saint Pardoux, juridiction de Marqueyssac).
1593
Naissance d’Alain de Solminihac au château de Belet du mariage de Jean, écuyer, seigneur de Belet et de Jeanne de Marqueyssac.
1597
Le 6 février,, Pierre de Marqueyssac, escuyer, seigneur dudit lieu, conseiller du roi, juge mage, lieutenant général et Président Présidial de la Sénéchaussée du Périgord, procède à l’inventaire de Jeanne de Bourdeilles.
Le 12 février, Seigneur de Marqueyssac, juge mage, a donné commission pour procéder à la confection dudit inventaire et nous ont requis vouloir transporter avec ledit seigneur procureur du roy au château de Lanmary.
1598
29 janvier -Testament de Raymond de Marqueyssac,, écuyer, seigneur de Saint Pardoux, de la Gilardie et de Crozens, rédigé dans la maison noble de Saint Pardoux :
– Jehan de Marqueyssac, ainé héritier universel
– Annet son second fils (200 livres)
– Marguerite première fille mariée à Pierre Jay (1000 écus et métaierie de Las Vergnias)
– Margue,seconde fille mariée à Pierre Gontrand (2500 livres)
XVIIème siècle
1600
Jean de Marqueyssac signe divers actes d’acquisition et rassemble ainsi les terres issues du démembrement de la très vaste chatellenie d’Ans.
Le 24 juillet, le roi (Henri IV) vend à Jean de Marqueyssac, seigneur de la grande maison d’Hautefort, tous les droits de justice haute, moyenne et basse sur la paroisse de Sainte Yollée (Sainte Eulalie) y compris le bourg avec la moitié de la rivière de l’Auvézère dépendant de la chatellenie d’Ans puis tous les cens, rentes et autres droits en la dite paroisse et un droit de justice sur la paroisse de Chourgnac pour la somme de 3.333 livres.
Le 8octobre, rédaction d’un codicille au testament de Raymond deMarqueyssac
1603
Le 2 novembre 1603, Henri IV engage à Jean de Marqueyssac tout ce qui lui reste à vendre de la châtellenie d’Ans, soit le château et le bourg du dit lieu et le surplus de la paroisse de la Boissière où ils étaient situés
pour la somme de 17.500 livres. La grande châtellenie d’Ans n’est plus Juridiction de Marqueyssac : la maison d’Hautefort a donc acquis la plus grand partie de l’ancienne seigneurie d’Ans. Sainte Yollée, Chourgnac, Saint
Pantaly, Saint Pardoux, La Boissière, Brouchaud font partie de la nouvellejuridiction. Le château de Marqueyssac sur les bords de l’Auvézère est bâti à la moderne à écrit Lagrange-Chancel. Sa terrasse ouvre sur une magnifique
perspective. La famille d’Hautefort de Bruzac, qui a plusieurs résidences, n’y fait que de courts séjours. Le charme de l’Auvézère palit devant les attraits de Versailles.
1604
Jean de Marqueyssac, seigneur et baron de Bruzac par sa femme Marguerite Flamenc de Bruzac, acquiert la châtellenie d’Ans qui avait appartenu aux vicomtes de Limoges et relevais de l’Evêque d’Angoulême. Cette chatellenie lui fut vendue par la Duchesse de Lorraine seur d’Henri IV.
Le 20 janvier, le procureur du roi se présente devant Jehan de Marqueyssac seigneur dudit lieu et de Bruzac, conseiller du roy, juge mage, lieutenant général et Président Présidial en Périgord, pour la ré-installation
des Jésuites à Périgueux.
1605
Jeanne de Marqueyssac épouse Henri de Saint Astier des Bories.
1618
La terre de Marqueyssac passe dans la maison d’Hautefort le 12 juillet, par le mariage de Jeanne de Marqueyssac,, fille de Raymond Seigneur de Marqueyssac et de Saint Pantaly, et de Gabrielle d’Abzac de la Douze avec René de Hautefort, qui sera le chef de la branche dite Hautefort de Marqueyssac.
Jeanne de Marqueyssac est nièce et héritière de Jean de Marqueyssac Seigneur de Bruzac.
1620-1640
René d’Hautefort, chevalier seigneur de Lamothe Marqueyssac, Ans, Bruzac et autres places habite au château de Marqueyssac d’où il rédige plusieurs contrats : moulin d’Ans, affermie métaierie de Saint Pardoux, de Lascrézas,
Montbayol, Ste Aullée, etc…
1634
Cette famille maintenue dans sa noblesse de race par arrêté de 1634 et 1636, figure en 1789 dans les Assemblées de la Noblesse en Périgord, en Quercy et en Limousin. Parmi les votants, je citerai dans notre province Haut et Puissant Seigneur Henri, Comte de Marqueyssac, seigneur, baron de Rouffiac de Rouffiaguet, de Paleyrac et autre lieux, Chevalier de l’ordre royal et Militaire de Saint Louis.
1636
Le 16 août, Jeanne de Marqueyssac rédige son testament.
1643
Le 2 décembre, Jeanne de Marqueyssac (femme de René de Hautefort seigneur de Lamothe), dame dudit lieu de la Motte et de Bruzac, dans son lit malade et mal disposée de son corps;, rédige au Château de Marqueyssac paroisse de Saint Pantaly d’Ans, un codicille à ses deux testaments.
Le premier en faveur de Jean Louis de Lostange, le dernier en faveur de Charles d’ Hautefort sieur de Marqueyssac, son fils.Le codicille annule les dispositions prises par le premier testament en faveur du Seigneur de Lostange
Elle teste en faveur de Antoine et François d’Hautefort sieur de Bruzac et de Sainte Iollée, ses enfants Jeanne, sa fille (épouse du seigneur de Laxion) Avon, outre ses gages, la somme de 100 livresFournier, sieur apothicaire la somme de 150 livres Son jardinier, son cocher, Marton Bernard et à la Pegroune ses valets et domestiques, la somme de 10 livres en plus de leurs gages Au valet du cocher, au marmiton, à Jeanne la fille du jardinier et à autre Jeanne sa filleule fille du tisserand, la somme de 20 livres Léonard Niraud , valet de chambre la somme de 30 livres La nourrice du sieur son fils la somme de 25 livres, et qu’elle soit nourrie et entretenue pendant sa vie dans la maison Bille Guyne(dame de Lafon) et à Sicaire Guyne pour les agréables services qu’ils ont rendus la somme de 150 livres
1646
Le 4 août, René d’Hautefort fait son testament au château de Marqueyssac ordonnant se sépulture dans l’église de Saint Pantaly auprès du tombeau de sa femme.
1649 (aux environs de)
Naissance de Jean de Marqueyssac à Saint Pardoux d’Ans
1652
5 mai Annet de Marqueyssac sieur de Saint Pardoux mort au château de Crose est transporté dans l’église de
Saint Pardoux d’Ans et est enterré sous les dalles du choeur, et ce dans les tombeaux de ses prédécesseurs
1653
C’est dans la plaine de Marqueyssac que les soldats de la fronde qui avaient cantonnés à Thenon et qui s’étaient fait haïr pour avoir levé des tailles à Hautefort, Cubas-Genis et Saint Robert furent le 13 février attaqués par le Seigneur de Pompadour. Il poursuit les fuyards jusque vers Coubjours. Il fut pris ou tués dans cette affaire plus 800 hommes. Les irlandais figurants parmi les mercenaires furent envoyés aux galères.
Les habitants de la région de Saint Pantaly s’enrichirent du butin des fuyards, meubles et argent.
Le 23 juillet, René d’Hautefort fait un condicille à son testament.
1654
Le 14 février, mort de René d’Hautefort.
1661
Décès de Jean de Marqueyssac à Saint Pardoux d’Ans
1667
Charles d’Hautefort fit hommage de la terre et seigneurie de Marqueyssac.
1675
Fin du procés de Jean de Marqueyssac au sujet de l’hommage d’Ans. Ce procés fut interrompu puis repris par Charles de Hautefort de Marqueyssac, son petit neveu, pour se terminer en 1675.1676
En 1676, Jacques François, marquis d’Hautefort fit hommage à l’évèque d’Angoulème de tout ce qu’il possédait dans la chatellenie d’Ans. Il était pour lors seigneur de Gabillou, Vaudre, Le Temple Sec, Nailhac, Granges, Saint Pantaly, Brouchaud, Saint Pardoux et Chourgnac en tout ou partie
1679
Jean-Louis d’Hautefort, Marquis de Bruzac se titrait Comte de Marqueyssac et
Seigneur de Saint Pantaly d’Ans. Les fils nés de son mariage contracté en 1699
avec Bertrande de Saunier moururent sans hoirs.
XVIIIème siècle
1731
Le château bâti sur un réseau de souterrains avec de vastes salles en sous-sol se présente au Chevallier de Lagrange-Chancel comme un château bâti à la moderne et qui ne laisse pas d’en imposer au visiteur par sa tour ronde, sa tour carrée, ses toits en poivrière, la belle perspective qui l’entoure.
1734
Décès de Marie d’Hautefort, demoiselle de Marqueyssac âgée de 67 ans et qui a été enterrée dans la chapelle de l’Eglise.
1735
Chrétien Gascon âgé de 70 ans décède de mort soudaine au château de Marqueyssac ayant pourtant fait son devoir pascal et inhumé dans l’église, ses héritiers ayant été obligés de donner 10 livres pour l’ouverture de son
tombeau.
1736
Mariage de Guilhem Pouyadou dit Beaulieu receveur du château de Marqueyssac, y habitant avec Madeleine Cristofleur du bourg. Jean-Louis d’Hautefort comte de Vaudre, seigneur de Marqueyssac de Bruzac et
autres places, devient le parrain de Jean-Louis Gomondie, fils naturel et légitime de Louis Eymard Gomondie et de Jeanne Pompougnac conjoints du bourg.
1745
Décès de Jean-Baptiste Ramonet précepteur du Bourg de la Boissière, âgé de 35 ans qui se noya au passage de la gabarre de Marqueyssac après avoir entendu les vêpres.
1756
Marqueyssac abrite le notaire de la juridiction, Maître Geoffroy Laussinotte, marié à Demoiselle Marie Merlet.
1788
Le journalier en service au château de Marqueyssac, Martin Oizeau se marie avec Antoinette Latet.
Pendant la révolution, Marqueyssac est envahi par les patriotes qui ne sont pas très méchants et ne lui causent aucun dommage et ne commettent aucun sévice. Ils se contenteront de lever leur verre à la république
1789
Le 1er octobre, le conseil permanent de commune de la ville d’Exideuil nomme Inspecteur Général du district le sieur baron de Lestrade noble citoyen de la ville d’Excideuil prenant une entière confiance en sa valeur, courage et expérience de la guerre
Le commandement spécial de la milice en cet endroit même est donné à Monsieur de Marqueyssac de la Reille, Chevalier de Saint Louis, chef d’escadron au 10ème régiment de chasseurs à cheval ;retiré dans sa terre de Saint Pantaly.
1790
Fédération Départementale Mardi 29 juin : à Périgueux. Peu de ruraux y répondent. On se passait des paysans. Mais leurs manifestations particulières continuaient à attirer l’attention. Aussi bien dans ces jours de fraternité, où le sens égalitaire est particulièrement surexcité, il serait surprenant qu’ils ne vissent pas venir à eux des autres rangs de la société de précieuses recrues, de libres intelligences disposées à élever la cause rurale à la hauteur d’une question politique. Il arrive donc que les fils de famille;, le mot revient souvent dans les procédures, leurs apportent un concours militant.
C’est ainsi que, sans sortir du rayon de Périgueux, à Saint Pantaly d’Ans, le fils du juge seingneurial François Laussinotte, avocat major de la milicelocale, électeur nommé par l’Assemblée primaire de Cubjac se trouve
activement mélé à une expédition dirigée contre le château de Marqueyssac dont le propriétaire absent est ce Marqueyssac de la Reille élu commandant de la garde nationale d’Excideuil, et dont l’occupant est Jacques Fournier citoyen de Périgueux, fermier de la seigneurie et qualifié seigneur aussi. Nous surprenons aux cotés de; Laussinotte, dans la même passion révolutionnaire, un bon bourgeois Pouyadou de Beaulieu, procureur de la commune.
Dénoncés plus tard et poursuivis, ils se défendront sans doute d’avoir excité le peuple, ils diront s’être trouvés là pour le contenir, ce qui est vraisemblable. Mais ils ont fredonné des chansons malveillantes sous la terrasse de la noble demeure, les gardes nationaux de Saint Pantaly d’Ans leur ont communiqué leurs soupçons sur la sincérité des mesures seigneuriales servant à la perception des rentes.
Le major Laussinotte a été loin de faire échec à ces positions fâcheuses et c’est là l’origine de l’affaire qui commence le dimanche 27 juin, le vrai jour des exubérances rurales et se termine le 3 juillet par
l’invasion du logis féodal. L’invasion fut en somme, sauf la qualité des parties, ce qu’étaient le plus
souvent ces expéditions rancunières, visite domicilliaire, confiscation d’armes, fuite du châtelain sur la ville voisine, agape populaire servie sans résistance par le préposé aux vivres et finalement, main mise sur les mesures de rentes qu’on déclare fausses et qu’on emporte comme pièce à conviction, sans l’attestation du maire et d’un greffier.
Ici, la Jacquerie revêt a peu près les formes d’une descente de justice.
1793
Séparation du château et du Moulin de Marqueyssac.
Août 1793 (Fructidor an II)
Vente du château de Marqueyssac, propriété des Hautefort à J.Labrousse : 46000
XIXème siècle
1866
Naissance à Saint Laurent, le 6 mars, de Marie Pierre Marc Roger, comte de Marqueyssac. Il appartient à une des plus anciennes familles du Périgord ; son nom reparaît souvent dans l’histoire de notre pays.
1889
Décès de Marie Pierre Marc Roger, comte de Marqueyssac, au château de Peyreaux.
XXème siècle
1909-16 mai
Acquisition par les époux Bonhomme Lacombe de la propriété de Saint Pantaly (+Marqueyssac).
Vendeur : Pierre Edouard Laussinotte propriétaire, notaire honoraire, maire de la commune de Saint Pantaly d’Ans, demeurant à; Lagrange, commune de Saint Pantaly d’Ans (acte notarié; Me Gaillard notaire à Cubjac et Me Barrot notaire à Périgueux)
Description
Premièrement toute la portion des bâtiments du château de Marqueyssac servant actuellement à l’exploitation de la propriété et au logement du colon, avec la cour, les anciens fossés, l’avant cour ou coderc, le jardin et autres dépendances, le tout situé à Marqueyssac commune de Saint Pantaly d’Ans confrontant par devant la voie publique à Monsieur Jean Baptiste Brou, par derrière la rivière l’Auvézère, et d’un autre coté gauche à Monsieur Jean Baptiste Brou…
Origines :
appartiennent à Monsieur Laussinotte pour les avoir acquis à titre d’échange de Monsieur Bernard Brou dit Eugène et Madame Liva Jeanne Marguerite Tounens son épouse demeurant à Saint Pantaly d’Ans Ces immeubles appartiennet en propre à Monsieur Brou pour les avoir recueillis dans les successions de Monsieur François Brou et Madame Hélène Labrousse son épouse, ses père et mère décédés à; Saint Pantaly d’Ans et dont il était seul héritier. Monsieur François Brou en était lui même propriétaire comme les ayant acquis savoir
– la grange de Monsieur Jean-Jacques Labrousse et Madame Julie Eugénie Pouyadon Latour son épouse demeurant à Labrousse commune de Blis et Born suivant contrat passé; devant Me Devaux notaire à Cubjac le 16 août
1844 transcrit à Périgueux le 25 septembre suivant – (vol. 156 n°; 118)
– et le surplus (le château) de Monsieur Pierre Bonhomme et Madame Elizabeth Buisson son épouse demeurant à Saint Pantaly d’Ans, suivant contrat passé devant le même notaire le 20 juillet 1845 transcrit à Périgueux le 28 août 1845 (vol. 161 n°77) Ces mêmes immeubles avaient fait l’objet d’un partage entre la famille Labrousse reçu par Me Richard notaire à Saint Pantaly d’Ans le 6 janvier 1821.
30 avril 1926
Décès de Pierre Emile Bonhomme Lacombe. Marqueyssac revient à son épouse.
6 juin 1941
Décès de Madame Hélène Bonhomme Lacombe (née Brou Hélène) :
Marqueyssac revient à sa fille Anne Hélène Elizabeth Bonhomme Lacombe
La désignation portée dans l’attestation immobilière dressée après le décès de Madame veuve Bonhomme Lacombe est la suivante :
Commune de Saint Pantaly d’Ans – une propriété rurale située au lieudit de Marqueyssac, et dépendances commune de Saint Pantaly d’Ans, consistant en un vieux château presque en ruine, maison d’habitation et bâtiments d’exploitation et de servitudes, maison de colons, cour, jardin, terres, vignes, prés, bois et friches et autres natures de fonds d’une contenance totale de 44 ha 04a 85 ca
1952
Le château quoique abandonné était encore très bien conservé lorsque survint en cette année un terrible orage qui pulvérisa ses ardoises, ouvrant à la noble demeure le chemin de la déchéance et de la destruction
1972-15 août
Décès de Madame Burg (née Bonhomme-Lacombe) : Marqueyssac devient la propriété de sa fille Madame De Puiffe de Magondeaux (née Anne-Marie Burg).
1993
Décès de Monsieur De Magondeaux.
2012 (20 mars)
Acquisition des vestiges du château par Mme Corinne Bouilhac
2013
Inscription aux Monuments Historiques